Au coin du feu

Si si, je t'assures, nous sommes assis, autour d'un ardent feu de bois, le visage éclairé par une lueur incertaine, vacillant au gré des vents Amakniens, les tofus nous entourent, l'air innofensif, les bouftous dévorent, l'air agressif, les pêcheurs pêchent, l'air enervé... par le bruit du moteur de ma DD.
Si nous somme si paisiblement installé, c'est pour que je vous compte une de mes histoires, "Il était tard, environ minuit, les chaumières étaient plongés dans la pénombre, seul le bruit régulier de l'eau rompait le silence nocturne; Alors, dans le ciel se dessina une lueur, oui, il arrivait, chevauchant sa terrible monture, un glaive enflammé en guise d'épée, l'air furieux, il me regardait, ça j'en suis sûr. Il s'approcha de moi tout doucement, mais avec sa grâce habituelle, tel un 36 tonnes dans un village de l'essone. De ses orifices naseaux s'échapaient d'épais volutes de fumée, ses yeux étaient d'un pourpre magnifique, et scintillaient dans la pénombre, si bien que je ne distinguais plus aucune ombre.
Ses pas étaient longs, et son regard percent, sa monture le suivait calmement, mais son regard en disait long, sur la furie qu'elle s'apprétait, en une seule attaque, à dégager. Plus il approchait, plus il paraissait impressionnant, et sans crier gare, il lanca son assaut, lançant son épée, et son lassau. Je rajustais alors mon chapeau, je ne pus, que de justesse, sauver ma peau et celle de bidule, ma DD. A cet instant d'un coup de talon fulgurant, je fondis sur lui, par mes cartes précédé, le combat fut acharné, mais ma puissance eut raison de lui, son insouciance, de kamas remplit, ma bourse vide, et mon inventaire. Si je m'étais contenté de le détruire, je ne me serais gère amusé, je lui ai ouvert le vendre, retiré ses boyaux pour nourrir mes chachas, retiré ses yeux de leurs orbites pour servir de jouets à mes petites, sans compter son corps, que j'ai carbonisé, avec une torche préalablement enflammée, c'est de la que je tire mon nom, Flamyie, le premier à avoir terrassé le Dark Vlad à minuit."
A la sortie de ce magnifique combat j'étais riche et plein d'avenir, mais chez les brigands la nouvelle a été vite, et j'ai été détroussé avant d'être rentré dans mon temple de classe. Cela vous paraît peut-être étonnant, mais la meilleure façon de vaincre le feu, c'est de combattre le feu par le feu (je ne parle pas de tenter un débarquement seul avec un 9mm sur une plage couverte d'ennemis armés de lance-rockettes...) sur ce, bonne nuit, c'était Flamyie en direct de son feu de bois *fin de la transmission*

Oui, je sais, vous êtes encore tout embrumé, d'une nuit qui, trop vite est passée mais bon, je vais vous rêveiller avec une histoire de mon passé "Il était huit ou neuf heures du matin, la pâle lumière matinale filtrait les stores de ma chambre. Je me rendis à l'étable, saluer ma fiere monture, je prit mon petit déjeuner sur la grande table, du pain et de la confiture, puis je partis. Ah l'éveil de la nature, au début du printemps, le monde des douzes sortait d'un long sommeil, mais je ne pris que peu de temps pour observer ce spectacle saisissant, que déja quelques passionnés étaient en train de photographier. Je partais d'un bon pas, vers ma destination, un des plus gros donjons, seul, comme d'habitude, avec bidule est mon jeu de manille. Sur mon chemin, je ne croisais personne, pas même un bandit isolé prêt à te taxer, une bonne partie de tes équips, pour lui et son équipe. Les tofus encore groggy de fatigue, tombaient les uns après les autres me laissant pénétrer dans le territoire des craqueleurs de plaines, après avoir plusieurs fois consulté ma carte, plus de doute, c'était la, dans la grotte, ce que je cherchais depuis une eternité. Je ne pris qu'à peine le temps de saluer le gardien du donjon avec ma pioche avant de rentrer dans le renfoncement de roches. Au début, c'était tout simple, quelques mineurs et quelques tofus maléfiques. Mais après ça s'est corcé, des pioulettes ayant une facheuse manie de nous faire TRES mal en CC, des rats OGM avec de la vie, mais pas très malins. Après un combat assez rude pour ma vie, j'arrivai enfin au boss. C'était un mineur d'une taille extraordinaire protêgant l'accès à ma destination. Dur de l'éviter avec ses six PM, sans compter son envie de m'envoyer pêtre loin de mon objectif, j'étais mal en point, je profitai alors de mon dernier atout, je m'agenouillai en regardant le ciel, prononcant une prière à mon dieu. A cet instant les forces me revenirent, les muscles se contractèrent, et se décontractèrent avec puissance, mon dieu m'avais exaucé. Je devais avoir entre deux ou trois tonnes de poussée par bras ce qui me permit de reprendre du poil de la bête. Ma fureur était telle que quand je sortis mon jeu de carte, il s'enflamma instentanément, je le lançai plusieurs fois aucun de mes coups ne fut manqué. Mon adversaire avait la barbe qui commençait à légèrement roussir, à ce moment, je fis un coup de poker fulgurant. On m'a raconté que son bruit avait été entendu jusque dans les égouts de la cité blanche, mon dversaire s'est enfin écroulé, me laissant l'accès à se formidable mine d'or, la richesse me souriait, jusqu'a ce que mon dieu réclame son du, je lui fit une offrande correspondant à 100% de mon gain, en le remerciant de m'avoir sauvé la vie, mon geste ne fut pas vain, une semaine plus tard j'étais selectionné, pour participer à une loterie, que je remportais sans soucis...
C'était Flamyie en direct de l'auberge d'astrub....